Commande New London Chamber Choir - Co-production CIRM/New London Chamber Choir
Sollicité pour la création d’une nouvelle pièce
importante (d’environ 1/2 heure) l’année du vingtième anniversaire du
New London Chamber Choir, j’ai été ravi de l’enthousiasme de James Wood
quant à l’opportunité d’insérer de l’électronique sophistiquée et en
plus de me permettre de travailler au CIRM à Nice avec le brillant
« designer sonore » et compositeur Carl Faia. Je leur dois
beaucoup à tous les deux ainsi qu’à François Paris et au Studio.
L’électronique est, en conséquence, une partie complexe de l’argument,
avec une spatialisation de 8 canaux de sons enregistrés, chœur et
instruments (flûte et violoncelle).
Le son transcende la vitesse, se disperse autour et au-dessus de
l’auditeur, souvent lors de formations en canon. Des groupes énormes de
son (« nuages » et « brumes ») sont créés à partir
des voix et des instruments.
Certains sons sont enregistrés, mais la plupart sont créés en temps réel.
Tout est basé sur le rapport d’une expression brève issue du Tristan et
Iseult de Wagner à la vision bouddhiste de la réalité.
L’expression de Wagner s’étend de 12 secondes à 5 minutes - le
« désir » de la phrase Wagnérienne si douloureusement long
semble suspendu - Le texte est « le jour va t-il se lever
Tristan ? »
La plupart de la musique est basée sur des notes de l’expression de Wagner et il y a des drames humains énigmatiques en réponse.
Les textes Bouddhistes sont de Bouddha et le texte bouddhiste the
Diamant Sutra : ils aspirent à éveiller l’homme du rêve à travers
lequel il voit le monde.
Le fugitif, l’impermanence et les objets que nous saisissons comme la
réalité ressemble à un « éclair de lumière dans un nuage
d’été », « une lampe vacillante » ou « une bulle
dans un flot »
Le travail a une forme rituelle, démarqué par des instruments du temple
bouddhiste, interprété par les chanteurs. Le violoncelliste joue aussi
d’un instrument extraordinaire : un violoncelle
« préparé ». Il a sur chaque corde 2 boutons : 2 cordes
de sol et 2 cordes de do. (toutes ayant une octave inférieure, donnant
un profond et étrange son erratique.)
Jonathan Harvey
THE SUMMER CLOUD'S AWAKENING
Asked to contribute a major new piece (it's about half an hour long) to
the NLCC's twentieth anniversary year, I was delighted that James Wood
was very keen that I have the opportunity to incorporate sophisticated
electronics, even arranging for me to work at CIRM in Nice with the
brilliant sound engineer and composer Carl Faia. My debt them both is
great indeed, as it is also to François Paris and the Studio.
The electronics are, as a result, an elaborate part of the argument,
with dramatic 8-channel spatialisation of the recorded sounds, choir
and instruments (which are flute and cello). The sound is chopped up
at speed and flung around and above the listener, often in
canonic formations. Huge clusters of sound ('clouds' and 'mists') are
created from the voices and instruments. Some sounds are recorded, but
many are created in real time.
Everything is based on the relationship of a brief phrase from Wagner's
Tristan und Isolde to the Buddhist vision of reality. The Wagner phrase
is stretched out from 12 seconds to 5 minutes - the 'longing' of the
Wagnerian phrase so achingly long that it seems almost motionless. The
text is 'Must the day waken Tristan?' Much of the music is based on
notes from Wagner's phrase, and there are enigmatic human dramas
enacted in response.
The Buddhist texts are from the Buddha and the buddhist text, the
Diamond Sutra: they aim to awaken man from the dream through which he
views the world. The fleeting, impermanent self and objects we grasp at
as reality are like 'a flash of lightning in a summer cloud', 'a
flickering lamp' or 'a bubble in a stream'.
The work has a ritualistic form, demarcated by Buddhist temple
instruments, played by the singers. The cellist plays an extra
instrument as well: 'prepared' cello. This has two each of the bottom
two strings: two G-strings and two C-strings - all tuned an octave
down, giving a deep, strange, heiratic sound.
J.Harvey
CIRM, Centre National de Création Musicale
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