Le titre de la pièce fait référence au concept du même nom, inventé par le scientifique et artiste italien de la Renaissance, Leonardo da Vinci. Je suis tombé sur ce concept dans un article de Vilem Flusser dans lequel il expliquait que les images photographiques (ou, dans notre cas, les sons enregistrés) seraient de bons exemples de produits issus de deux domaines combinés, Science et Art : de la science parce que caméras et enregistreurs audio sont tous deux des produits de la recherche scientifique ; de l'art car ces dispositifs sont le plus souvent au service de l'imagination, de l'inventivité. C’est ce que Léonard de Vinci appelait en son temps "Fantasia Essata" - l’union entre la précision et l’objectivité du domaine scientifique et la subjectivité et l’inventivité inhérentes aux domaines artistiques. Comme je n’utilisais que des sons enregistrés en tant que materia-prima pour composer le morceau, "Fantasia Essata" m’est apparue comme un nom propre.
The piece's title is a reference to the concept of the same name, coined by Italian renaissance's scientist / artist Leonardo da Vinci. I came across this concept through a Vilem Flusser's article in which he explains that photograph images (or, in our case, recorded sounds) would be good examples of products resulting from two combined realms, Science and Art: from science because cameras and audio recorders are both products of scientific research; from art because these devices are, most commonly, at service of imagination, of inventiveness. This is what Leonardo da Vinci used to call "Fantasia Essata" — the union between precision and objectivity of scientific field and the subjectivity and inventiveness inherent in artistic domains. Since I only used recorded sounds as materia-prima to compose the piece, Fantasia Essata appeared as a proper name, to me.
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